I wrote a eulogy for him yesterday, and maybe I'll translate it into English, but here it is in raw French.
Papa
Bear. C’est comme ça que je l’appelais
en privé car il avait l’extérieur bourru d’un ours et le cœur tendre d’un papa poule
dont la plus grande fierté était sa famille.
Il cachait bien son jeu derrière une façade grognonne. Il aimait bien envoyer des provocations à
table, mais c’était sa façon à lui de nous tester, de voir si on l’aimait
toujours. Malgré ses tentatives de nous
faire croire autrement, sa générosité et tendresse prenaient trop souvent le
dessus pour qu’il soit le dur qu’il voulait qu’on voit. Il était le premier à parler avec des
inconnus, le premier à faire la bonne blague au bon moment, il pouvait être
plus charmant que le prince des contes des fées, toujours parfaitement coiffé
et parfumé. Il se faisait des amis
partout où il allait. Il appelait les animaux et les
enfants ses ‘potes’ et nombreux d’entre eux ont fait la sieste sur son ventre
rond et chaud. Quand il chantait, il
vous transportait, dans le temps, et parfois au plus profond de son âme. Sa
porte était toujours ouverte- les invités étaient nombreux - mais si vous
faisiez un pas à l’intérieur, vous étiez sûr de ne pas repartir tout de
suite. L’heure de l’apéro était réglée
comme une horloge et les repas planifiés avec grand soin – jusqu’à compter le
nombre de frites par personne – le tout noté rigoureusement dans son carnet
noir. Il adorait raconter des blagues –
surtout avec des jeux de mots pour mieux perturber les enfants ou les
étrangères – et il trinquait toujours avec la même phrase, prononcée avec un grand
sourire malin: « moi, je fais le trin… »
Papy, Papa
Bear, je suis sûre que dans l’au-delà, les frites sont déjà comptées, l’apéro
est déjà prêt, la musique est à fond, et c’est toi qui fais le con.
I miss him so much already.
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